La langue corse : pour Migheli Leccia, professeur de corse originaire de Conca, c’est une antiquité qui mérite d’être utilisée en la préservant pour qu’elle ait un avenir.

Apprentissage : il l’a apprise après l’âge de 20 ans. Il a grandi à une époque où le corse se parlait à peu près partout mais pas aux enfants. Il comprenait mais répondait en français. Il finit par trouver anormal de ne pas parler sa langue et franchit le pas.

Pratique : entre amis, avec certains  commerçants, ses collègues de travail, en famille bien sûr et il  se fait un devoir de le parler avec les anciens. De plus, il préside une association paysanne et un collectif de défense et de promotion de la langue corse.  Il parle donc corse quotidiennement à part égale avec le français et même un peu plus.

Représentation et avenir : elle est devenue pour lui, une langue de communication qui représente quelque chose de fort et d’affectif. Au delà d’être la langue d’un territoire, elle peut être apprise par tous ceux qui le veulent, qu’ils soient corses ou non. Des mesures sont nécessaires pour qu’elle se développe et d’ici peu, on pourra de nouveau entendre parler corse dans toutes les sphères.