Aquarelli di a Corsica cristiana di Ghujan Ghjilormu Levie.

Pour d’obscures raisons politiques, Jean-Jerôme Levie connut des revers professionnels. Pourtant ce peintre du 19e est bien représenté au Palais Fesch d’Ajaccio qui détient une cinquantaine de ses oeuvres.  Issues de ses promenades dans toute la Corse, une partie de ces aquarelles est consacrée aux édifices religieux.

Entre autres : le campanile de Bocognano, le couvent de Corte, le couvent de Vescovato où Pascal Paoli fit frapper la monnaie de Corse (certains  bâtiments ont accueilli des réunions politiques importantes au temps de la Guerre d’Indépendance). L’attention portée aux morts se retrouvent dans les magnifiques chapelles et tombeaux  comme celui de la famille Peraldi à Ajaccio qui a des allures de temple grec.

Elles dépeignent la religiosité de la société Corse du 19e siècle et témoignent de la Corse de l’intérieur, aujourd’hui disparue.