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A Morosaglia en Castagniccia, le musée Pascal Paoli se trouve dans la maison où il voit le jour, le 6 avril 1725 . Ce lieu émouvant évoque l’homme des Lumières qu’il fut, héros de son temps : « U babbu di a patria » (le père de la patrie). On y trouve de nombreux objets personnels, des lettres, des armes et des hommages.
Dans sa jeunesse, Pascal Paoli suit en exil son père Hyacinthe (l’un des chefs rebelles à Gènes) à Naples, où il finit ses études de philosophie et d’art militaire. De retour en Corse à l’âge de 30ans, il reprend une lutte fructueuse contre les génois avec son frère Clemente et parvient à établir une Corse indépendante de 1755 à 1769.
Durant 14 ans il gouverne depuis le Palazzu Naziunale de Corte désormais capitale, il dote la Corse d’une constitution, d’une armée, d’une marine, d’un port, d’une monnaie « a zecca » et surtout, d’une université. Forte de 300 étudiants, elle fermera ses portes en 1769 et les rouvrira 200 ans plus tard en 1981, à plus de 4000 jeunes.
En octobre 1765 à Sollacaro, le Général Paoli subjugue par ses propos, un jeune avocat écossais en voyage, James Boswell qui décide de devenir l’ambassadeur de la Corse en Europe et jusqu’en Amérique (où cinq villes portent le nom de Paoli). Son livre : « A account of Corsica » est traduit en plusieurs langues et contribue à la mythification du personnage de Paoli.
Son aura est immense, il est souvent représenté en sculpture et en peinture. Un tableau particulier de Henry Benbridge, découvert en 1969 en Californie par le Professeur Fr. Beretti, le montre aux côtés de Clemente et du prêtre Guelfucci, recevant la triste nouvelle de la défaire de Ponte Novu, le 8 mai 1769.
Durée : 7.42mn
Année : 2012
Langues : Corse
Sous-titres : Non